« Stop calling everyone you disagree with Nazi », nous apprend Konstantin Kisin après l’assassinat de Charlie Kirk — comme si le vrai courage n’était pas de venir en Russie et de le dire à Poutine. Des centaines, des milliers, des centaines de milliers d’innocents se font massacrer depuis que Poutine a entrepris la « dénazification » de l’Ukraine avec la bénédiction sanguinaire du patriarche Kirill. Et le plus fort est que la base MAGA est la première à cautionner ce crime. Et le plus fort est que son champion – j’ai nommé Donald Trump – lui déroule le tapis rouge. Et le plus fort est que Charlie Kirk lui-même a présenté les résistants ukrainiens comme des Nazis.
Je ne pense pas que l’empathie soit une erreur comme le voulait Kirk lui-même, et je présenterais volontiers mes condoléances à sa famille pour cet assassinat que rien ne justifiera jamais.
Mais il y a des limites à la bonne conscience comme il y a des limites à l’amnésie.
« There is a real world out there, and your words can make people pick up guns », poursuit Kisin afin de tirer, croit-il, les leçons de cet assassinat. Si cette vérité s’applique à bon droit à l’extrême gauche prétendument « anti-fasciste », elle s’applique tout autant aux militants MAGA qui n’ont cessé – par leurs rumeurs, par leur « travail » en ligne et par cette étonnante aptitude à reprendre tous les mensonges du Kremlin – de justifier l’injustifiable.
14.09.2025









