Quand Spinoza résume l’affaire Samuel Paty

« L’exercice du pouvoir ne va pas sans sans la pire violence dans un Etat où l’on tient pour crimes les opinions qui sont du droit de l’individu auquel personne ne peut renoncer ; et même, dans un Etat de cette sorte, c’est la furie populaire qui commande habituellement. Pilate, par complaisance pour la colère des Pharisiens, fit crucifier le Christ qu’il savait être innocent. Pour dépouiller les plus riches de leurs dignités, les Pharisiens commencèrent d’inquiéter les gens au sujet de la Religion et d’accuser les Saducéens d’impiété ; à l’exemple des Pharisiens, les pires hypocrites, animés de la même rage, ont partout persécuté des hommes d’une probité insigne » (1670)

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