Le bon sens de Monsieur Mélenchon

Un homme provoque un million de pertes parmi ses compatriotes en envahissant un pays qui ne lui appartient pas.

Mélenchon : quel grand homme. Enfin un homme d’Etat digne de ce nom.

La Finlande et la Suède rejoignent l’OTAN pour ne pas se retrouver seules face à Poutine.

Mélenchon : qu’est-ce que je disais, vous voyez bien que l’OTAN essaie d’envahir tout le monde.

Comme les gauchistes de la belle époque – voyez Badiou – qui préféraient deviser sur la «propagande anti-cambodgienne » pendant que les Khmers rouges massacraient la population, Mélenchon préfère s’en prendre à la « propagande antirusse » pendant que Poutine donne libre cours à sa machine de mort.

On se demande à partir de combien de millions de morts – deux millions, trois millions, quatre millions ? – on aura le droit d’appeler Poutine un criminel de guerre sans encourir le regard courroucé de ces spécialistes de la propagande.

Mais le plus fort est sa manière de s’ingérer dans la politique ukrainienne en épousant toutes les thèses de Poutine. Alors que les Ukrainiens viennent de défiler par milliers sans réclamer la démission de Zelensky – détail qui semble lui avoir échappé – voici que le chaviste Mélenchon, tout auréolé de son succès personnel dans l’autoritarisme, estime que le président ukrainien doit partir. Il ne suffit pas de se comporter comme un autocrate à l’intérieur de son propre parti : encore faut-il se comporter comme un autocrate chez les autres.

Pour une mise au point sur les multiples mensonges contenus dans son communiqué :

Laisser un commentaire