Dans la nuit de vendredi à samedi, des individus cagoulés ont commis l’irréparable : coller des affiches en hommage à Samuel Paty. La provocation était de taille, puisque la ville de Bordeaux a décidé de ne pas rebaptiser une voie publique du nom de l’enseignant décapité. Que les choses soient bien claires : Monsieur le Maire a toujours été contre la décapitation des gens.
Seulement voilà : comme la commission de viographie s’en est aperçu (après avoir consulté ses fiches), seules les personnes décédées depuis plus de cinq ans peuvent voir leur nom attribué à une voie commune. Que faire ? Quel parti prendre ? Les viographes ont tranché : cette règle administrative passe avant.
Il me reste à conclure cette note informative par un éloge de l’Administration Française, qui a toujours fait les bons choix dans les moments graves. Paix à Monsieur le Maire, et longue vie à nos Commissaires.
